Maktub - Paulo Coelho
Publié le 23 Mars 2006
"Maktub" est un ensemble de textes regroupant un échange entre un maître et son élève, des récits vécus, des traces de livres qui ont marqué l'auteur.
Le livre n'a pas de fil directeur spécial si ce n'est celui de la spiritualité.
Certaines choses ont éveillé ma curiosité. L'auteur évoque le livre de Malba Tahan qui s'intitule "Maktub" également. Après quelques recherches qui ne m'a donné aucun résultat en français pour le livre, j'ai du me résilier à enfin utiliser mon espagnol.
Qui était Malba Tahan?
Un mathématicien brésilien amateur de contes orientaux.
Le livre le plus connu de cet auteur semble être "L'homme qui calculait".
Qu'est ce que le conte Maktub?
C'est un conte de Malba Tahan qui démontre la force de la destinée et de la fatalité. A ce point du peu d'informations que j'ai trouvé, je me suis rendu compte que ce n'était pas de l'espagnol ici mais du brésilien(portugais). Je dis donc merci à Google linguistique d'avoir essayé de m'aider à traduire.
Pour la suite, Maktub en arabe veut dire : C'était écrit, çà devait arriver, on retrouve donc bien la destinée et la fatalité.
D'après le conte,tout est écrit dans la roche du tombeau pour l'esclave. Je n'ai pas bien compris la phrase mais j'aimerais bien trouver ce conte. Il doit être pas mal.
Si vous avez plus d'informations, n'hésitez pas à me les donner.
L'ensemble du livre "maktub" de Paulo Coelho, vous l'avez deviné, va donc parler de la destinée et la fatalité.
Quelques petits extraits du livre que j'ai retenu :
Ceux que je n'ai pas aimé :
p27. Lorsque vous avez une douleur morale, transférer là sur vous (physiquement).
Très souvent, l'auteur fait également référence au pardon. Pardonnez à l'être qui vous a offensé. Ce n'est pas toujours l'idéal quand même. Car qui dit pardonner à l'offenseur dit se rabaisser, ceci amène une faiblesse de votre part qui peut être très facilement utilisable par les autres. Je dirai personnellement : "Ignorer celui qui vous a offensé". On ne peut pas toujours avoir des réactions dans un monde qui ne l'est pas.
P.58 L'auteur parle à nouveau du pardon. Mais poutant parfois l'amertume nous aide à avancer dans la vie. C'est parfois grâce à la rage que l'on avance.
Les choses qui m'ont plues :
p.43 Il explique que la durété détruit et la tendresse ou patience fait avancer. Et en effet, cette constatation peut s'appliquer dans de nombreux cas.
p.47 Plus on a peur, moins il faut reporter à plus tard. Il faut retrousser ses manches et affronter la situation.
p.54 Celle-ci m'a fait énormément rire. Un homme va faire son testament chez son notaire et fait la remarque suivante : "Je me suis rendu compte que je ne figurais pas sur mon testament". Profitez de ce que vous avez, vous avez le droit de profiter du fruit de votre labeur, il ne vous servira à rien dans votre cercueil.
p.65 "Justement au moment où j'avais réussi à trouver toutes les réponses, toutes les questions ont changées". J'ai beaucoup aimé cette phrase. N'a t-on jamais eu ce sentiment?
Ensuite, l'auteur évoque parfois ses propres livres dont "la rivière Piedra" et "l'alchimiste". Ca permet de repenser à ces lectures, c'est agréable.
Une autre partie qui m'a plu : "Il ne faut pas avoir honte de pleurer n'y d'avoir peur". C'est comme s'il s'adressait aux hommes qui trouvent que çà fait gay d'éprouver des sentiments.
J'ai aimé la façon dont est traité le rapprochement matériel avec Dieu ( journée de prière, nourriture, acte intéressé). Il est assez satire à ce sujet, c'est appréciable.
Par contre, à d'autres moments il était sérieusement gonflant avec cette éternelle quête vers Dieu.
L'auteur parle également à un moment des sybilles. J'avoue ma totale ignorence à ce sujet et j'ai été émerveillé par ce mot qui sonnait si joliment.
La Sibylle était aussi une femme devineresse ou versée dans la divination. Mais ce mot a plus d'extension que celui de Pythie(Les Grecs donnaient le nom de Pythonisses à toutes les femmes qui faisaient le métier de devineresses), et s'applique par conséquent à un grand nombre de prophétesses. Les Sibylles, dont le nom en grec dorien signifie « volonté de Jupiter », ne furent probablement à l'origine que les prêtresses de ce dieu, mais bientôt leur ministère s'étendit à toutes les divinités et s'exerça même dans les pays éloignés de la Grèce.
La plus célèbre d'entre elles est la Sibylle de Cumes où Apollon avait son sanctuaire sur un antre presque aussi mystérieux que celui de Delphes. Elle rendait ses oracles avec l'exaltation d'une pythonisse, et, de plus, il lui arrivait de les écrire, mais sur des feuilles volantes. Ainsi furent rédigés les fameux Livres sibyllins contenant les destinées de Rome et dont l'acquisition fut faite par Tarquin l'Ancien.
Ces livres, confiés à la garde de deux prêtres particuliers appelés duumvirs, étaient consultés dans les grandes calamités ; mais il fallait un décret du sénat pour y avoir recours ; et il était défendu, sous peine de mort, aux duumvirs de les laisser voir à personne.


Et je terminerai sur un poème d'Antonio Machada que j'aime énormément et qui est repris dans le livre :
"Se hace camino al andar..."
CHEMIN FAISANT...
"En marchant se construit le chemin"
avec Antonio MACHADO
Marcheur, ce sont tes traces Caminante, son tus huellas
ce chemin, et rien de plus ; el camino, y nada mas ;
Marcheur, il n'y a pas de chemin, caminante, no hay camino,
Le chemin se construit en marchant. se hace camino al andar.
En marchant se construit le chemin, Al andar se hace camino,
Et en regardant en arrière y al volver la vista atras
On voit la sente que jamais se ve la senda que nunca
On ne foulera à nouveau. se ha de volver a pisar.
Marcheur, il n'y a pas de chemin, Caminante, no hay camino,
Seulement des sillages sur la mer. sino estelas en la mar.
Traduction de José Parets-LLorca Antonio Machado
Site en espagnol sur Antonio Machado : Ici
Site en français de Paulo Coelho : Ici
lien vers un article sur le livre

Le livre n'a pas de fil directeur spécial si ce n'est celui de la spiritualité.
Certaines choses ont éveillé ma curiosité. L'auteur évoque le livre de Malba Tahan qui s'intitule "Maktub" également. Après quelques recherches qui ne m'a donné aucun résultat en français pour le livre, j'ai du me résilier à enfin utiliser mon espagnol.
Qui était Malba Tahan?
Un mathématicien brésilien amateur de contes orientaux.
Le livre le plus connu de cet auteur semble être "L'homme qui calculait".
Qu'est ce que le conte Maktub?
C'est un conte de Malba Tahan qui démontre la force de la destinée et de la fatalité. A ce point du peu d'informations que j'ai trouvé, je me suis rendu compte que ce n'était pas de l'espagnol ici mais du brésilien(portugais). Je dis donc merci à Google linguistique d'avoir essayé de m'aider à traduire.
Pour la suite, Maktub en arabe veut dire : C'était écrit, çà devait arriver, on retrouve donc bien la destinée et la fatalité.
D'après le conte,tout est écrit dans la roche du tombeau pour l'esclave. Je n'ai pas bien compris la phrase mais j'aimerais bien trouver ce conte. Il doit être pas mal.
Si vous avez plus d'informations, n'hésitez pas à me les donner.
L'ensemble du livre "maktub" de Paulo Coelho, vous l'avez deviné, va donc parler de la destinée et la fatalité.
Quelques petits extraits du livre que j'ai retenu :
Ceux que je n'ai pas aimé :
p27. Lorsque vous avez une douleur morale, transférer là sur vous (physiquement).
Très souvent, l'auteur fait également référence au pardon. Pardonnez à l'être qui vous a offensé. Ce n'est pas toujours l'idéal quand même. Car qui dit pardonner à l'offenseur dit se rabaisser, ceci amène une faiblesse de votre part qui peut être très facilement utilisable par les autres. Je dirai personnellement : "Ignorer celui qui vous a offensé". On ne peut pas toujours avoir des réactions dans un monde qui ne l'est pas.
P.58 L'auteur parle à nouveau du pardon. Mais poutant parfois l'amertume nous aide à avancer dans la vie. C'est parfois grâce à la rage que l'on avance.
Les choses qui m'ont plues :
p.43 Il explique que la durété détruit et la tendresse ou patience fait avancer. Et en effet, cette constatation peut s'appliquer dans de nombreux cas.
p.47 Plus on a peur, moins il faut reporter à plus tard. Il faut retrousser ses manches et affronter la situation.
p.54 Celle-ci m'a fait énormément rire. Un homme va faire son testament chez son notaire et fait la remarque suivante : "Je me suis rendu compte que je ne figurais pas sur mon testament". Profitez de ce que vous avez, vous avez le droit de profiter du fruit de votre labeur, il ne vous servira à rien dans votre cercueil.
p.65 "Justement au moment où j'avais réussi à trouver toutes les réponses, toutes les questions ont changées". J'ai beaucoup aimé cette phrase. N'a t-on jamais eu ce sentiment?
Ensuite, l'auteur évoque parfois ses propres livres dont "la rivière Piedra" et "l'alchimiste". Ca permet de repenser à ces lectures, c'est agréable.
Une autre partie qui m'a plu : "Il ne faut pas avoir honte de pleurer n'y d'avoir peur". C'est comme s'il s'adressait aux hommes qui trouvent que çà fait gay d'éprouver des sentiments.
J'ai aimé la façon dont est traité le rapprochement matériel avec Dieu ( journée de prière, nourriture, acte intéressé). Il est assez satire à ce sujet, c'est appréciable.
Par contre, à d'autres moments il était sérieusement gonflant avec cette éternelle quête vers Dieu.
L'auteur parle également à un moment des sybilles. J'avoue ma totale ignorence à ce sujet et j'ai été émerveillé par ce mot qui sonnait si joliment.
La Sibylle était aussi une femme devineresse ou versée dans la divination. Mais ce mot a plus d'extension que celui de Pythie(Les Grecs donnaient le nom de Pythonisses à toutes les femmes qui faisaient le métier de devineresses), et s'applique par conséquent à un grand nombre de prophétesses. Les Sibylles, dont le nom en grec dorien signifie « volonté de Jupiter », ne furent probablement à l'origine que les prêtresses de ce dieu, mais bientôt leur ministère s'étendit à toutes les divinités et s'exerça même dans les pays éloignés de la Grèce.
La plus célèbre d'entre elles est la Sibylle de Cumes où Apollon avait son sanctuaire sur un antre presque aussi mystérieux que celui de Delphes. Elle rendait ses oracles avec l'exaltation d'une pythonisse, et, de plus, il lui arrivait de les écrire, mais sur des feuilles volantes. Ainsi furent rédigés les fameux Livres sibyllins contenant les destinées de Rome et dont l'acquisition fut faite par Tarquin l'Ancien.
Ces livres, confiés à la garde de deux prêtres particuliers appelés duumvirs, étaient consultés dans les grandes calamités ; mais il fallait un décret du sénat pour y avoir recours ; et il était défendu, sous peine de mort, aux duumvirs de les laisser voir à personne.


Et je terminerai sur un poème d'Antonio Machada que j'aime énormément et qui est repris dans le livre :
"Se hace camino al andar..."
CHEMIN FAISANT...
"En marchant se construit le chemin"
avec Antonio MACHADO
Marcheur, ce sont tes traces Caminante, son tus huellas
ce chemin, et rien de plus ; el camino, y nada mas ;
Marcheur, il n'y a pas de chemin, caminante, no hay camino,
Le chemin se construit en marchant. se hace camino al andar.
En marchant se construit le chemin, Al andar se hace camino,
Et en regardant en arrière y al volver la vista atras
On voit la sente que jamais se ve la senda que nunca
On ne foulera à nouveau. se ha de volver a pisar.
Marcheur, il n'y a pas de chemin, Caminante, no hay camino,
Seulement des sillages sur la mer. sino estelas en la mar.
Traduction de José Parets-LLorca Antonio Machado
Site en espagnol sur Antonio Machado : Ici
Site en français de Paulo Coelho : Ici
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