Voyage au centre de l'oeuvre de la comtesse de Ségur
Publié le 23 Octobre 2006
J'ai continué dans la redécouverte de ma bibliothèque enfantine avec les livres de la comtesse de Ségur.
Qui est-elle?
Sophie Rostopchine est née en 1799 à Saint Pétersbourg en Russie. Elle émigre en France en 1817. Elle épouse le comte Eugène de Ségur. Elle commence à écrire à l'âge de 55 ans. En 20 ans, elle écrit une vingtaine de récits pour enfants. Elle meurt à Paris en 1874.
Les petites filles modèles :
Camille et Madeleine de Fleurville sont deux gentilles petites filles. Aimables et généreuses, elles sont toujours prêtes à rendre service.
Mon édition est composée de quatre petites histoires très courtes, trop courtes semble t-il. Je découvre ainsi que mon édition est vraiment très enfantine. Je suis donc tombée de haut en découvrant que je n'avais pas les textes originaux des "petites filles modèles" et des "vacances".
L'accident : Camille et Madeleine sont spectatrices d'un accident. La voiture transportait Marguerite et sa mère, Madame de Rosbourg. On fait ainsi la connaissance de Marguerite.
Camille punie : Ici Sophie, des "malheurs de Sophie" rentre en scène.
Le hérisson : Sophie et Marguerite tentent de repêcher un hérisson tombé dans une mare.
Perdues dans les bois : Nos deux miss, Sophie et Marguerite se perdent dans les bois lors d'une ballade.
Les vacances
Ici le livre est construit sous forme de chapitres.
Les cousins de Camille et Madeleine arrivent pour les vacances. Ils décident de construire des cabanes.
Ils font également la rencontre de Lucie.
Mon édition des "vacances" est également très légère. Je serai curieuse de savoir comment étaient les textes d'origine.
"Les petites filles modèles" et les "vacances" sont des éditions Hemma.
Le livre suivant est de l'édition "Lito" et regroupent "les mémoires d'un âne", "un bon petit diable", Les deux nigauds", "Diloy le chemineur". Ici encore, il semble que ce ne soit pas les textes originaux mais ceux ci sont quand même bien plus fournis.
Les mémoires d'un âne :
Cadichon est un âne qui sait ce qu'il veut et surtout ce qu'il ne veut pas faire. Il a du mal à trouver où est sa place. On début sur une présentation de Caidchon. Le récit est à la première personne et aurait pu s'intituler "Mes mémoires d'âne".
Un bon petit diable :
charles à la mort de son père est confié à sa cousine, l'affreuse Madame MacMiche. Celle-ci est aigre, violente et égoiste. Juliette, l'amie de Charles lui apprend qu'à sa mort, son père a confié à sa cousine une véritable fortune. Celle-ci est sencée revenir à Charles à sa majorité, bien la vielle MacMiche s'est bien gardée de lui en parler.
Les deux nigauds :
Simplicie et Innocent Gargilier ont l'air de deux enfants bien pourris gâtés qui n'en font qu'à leurs têtes.
Mr Gargilier décide de leur donner une leçon. Ils seront envoyés à Paris chez la tante Bonbeck. Nos deux larrons partent pour Paris avec leur nounou Prudence. Dans la voiture, ils font la connaissaice de deux polonais qui vont les escorter jusqu'à chez Madame Bonbeck.
Diloy le chemineau
Félicie d'Orvillet n'a rien à voir avec les paysans qui cultivent ses terres et ne tient pas à les connaitre.
On ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Alors que Mme D'Orvillet et ses deux enfants vont rendre visite aux pauvres Germain, Félicie préfère rester à la maison.
Cependant, le général, compte d'Alban, frère de Madame d'Orvillet est de retour. Il va pouvoir remettre les idées de Félicie en place.
Toutes ces petites histoires sont courtes (pas les textes originaux) idéals pour une histoire à raconter le soir.
Le mauvais génie :
Edition rouge et or dauphine.
Le livre est déjà plus conséquent. J'ai enfin des livres avec les textes intégrales.
Julien est un bon garçon qui travaille chez les Bonnard. Il garde les dindes. Mais voilà que celles-ci disparaissent, une par çi, une par là. Les bonnard ne tardent pas à comprendre l'entourloupe. Frédéric, leur propre fils, les vole pour les vendre à un prix exhorbitant à Monsieur Georgey, un anglais friand des "Turkeys".
Monsieur Georgey touché pas la gentillesse et l'honnêteté de Julien, lui demande de rentrer à son service. Un dur dilemne pour ce jeune garçon. Accepter l'offre généreuse de l'anglais ou rester chez les Bonnard qu'il apprécie.
Le livre comme beaucoup de la comtesse, est construit comme une pièce de théâtre avec casiment que des dialogues.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Monsieur Georgey avec son franco-anglais superbement hillarent. Et je suis agréablement surprise de mettre souvenu d'autant de passages malgré ma dernière lecture qui datait d'il y a au moins douze ans. J'ai apprécié également, que l'on ne s'attarde pas trop sur la vie de Julien et que l'on passe au récit du devenir de Frédéric.
Une bonne lecture pour les enfants d'environ dix ans.
Jean qui grogne et Jean qui rit
Jean et Jeannot vivent dans un village breton. Trop pauvres et le travail peu abondant en campagne, les force à partir pour Paris retrouver Simon le frère de Jean.
Commence pour eux un voyage inoubliable vers la capitale.
Alors que Jean est la gentillesse même, charmant, enjoué, simple et reconnaissant, Jeannot est tout le contraire. Toujours à se plaindre sur sa condition, sur son manque d'amis, il est désagréable, agaçant et peu amical.
Jean attire de suite la sympathie des gens qui vont l'aider sur son chemin. Au contraire, Jeannot ne satire que l'antipathie et se retrouve vite à reculons.
On retrouve encore les 3 principaux personnages de la comtesse : le gentil, le perfide et le bienfaiteur.
Le tableau devient un peu lassant et pourtant reste atendrissant.
On retrouve ici encore les 3 principaux personnages de la comtesse :
Le gentil, le perfide et le bienfaiteur.
L'ensemble est assez naif mais mignon.
Je m'arrête pour le moment à ce niveau de mon tour d'horizon de la comtesse.
A venir : L'auberge de l'ange gardien
Pauvre Blaise
Qui est-elle?
Sophie Rostopchine est née en 1799 à Saint Pétersbourg en Russie. Elle émigre en France en 1817. Elle épouse le comte Eugène de Ségur. Elle commence à écrire à l'âge de 55 ans. En 20 ans, elle écrit une vingtaine de récits pour enfants. Elle meurt à Paris en 1874.
Les petites filles modèles :
Camille et Madeleine de Fleurville sont deux gentilles petites filles. Aimables et généreuses, elles sont toujours prêtes à rendre service.
Mon édition est composée de quatre petites histoires très courtes, trop courtes semble t-il. Je découvre ainsi que mon édition est vraiment très enfantine. Je suis donc tombée de haut en découvrant que je n'avais pas les textes originaux des "petites filles modèles" et des "vacances".
L'accident : Camille et Madeleine sont spectatrices d'un accident. La voiture transportait Marguerite et sa mère, Madame de Rosbourg. On fait ainsi la connaissance de Marguerite.
Camille punie : Ici Sophie, des "malheurs de Sophie" rentre en scène.
Le hérisson : Sophie et Marguerite tentent de repêcher un hérisson tombé dans une mare.
Perdues dans les bois : Nos deux miss, Sophie et Marguerite se perdent dans les bois lors d'une ballade.
Les vacances
Ici le livre est construit sous forme de chapitres.
Les cousins de Camille et Madeleine arrivent pour les vacances. Ils décident de construire des cabanes.
Ils font également la rencontre de Lucie.
Mon édition des "vacances" est également très légère. Je serai curieuse de savoir comment étaient les textes d'origine.
"Les petites filles modèles" et les "vacances" sont des éditions Hemma.
Le livre suivant est de l'édition "Lito" et regroupent "les mémoires d'un âne", "un bon petit diable", Les deux nigauds", "Diloy le chemineur". Ici encore, il semble que ce ne soit pas les textes originaux mais ceux ci sont quand même bien plus fournis.
Les mémoires d'un âne :
Cadichon est un âne qui sait ce qu'il veut et surtout ce qu'il ne veut pas faire. Il a du mal à trouver où est sa place. On début sur une présentation de Caidchon. Le récit est à la première personne et aurait pu s'intituler "Mes mémoires d'âne".
Un bon petit diable :
charles à la mort de son père est confié à sa cousine, l'affreuse Madame MacMiche. Celle-ci est aigre, violente et égoiste. Juliette, l'amie de Charles lui apprend qu'à sa mort, son père a confié à sa cousine une véritable fortune. Celle-ci est sencée revenir à Charles à sa majorité, bien la vielle MacMiche s'est bien gardée de lui en parler.
Les deux nigauds :
Simplicie et Innocent Gargilier ont l'air de deux enfants bien pourris gâtés qui n'en font qu'à leurs têtes.
Mr Gargilier décide de leur donner une leçon. Ils seront envoyés à Paris chez la tante Bonbeck. Nos deux larrons partent pour Paris avec leur nounou Prudence. Dans la voiture, ils font la connaissaice de deux polonais qui vont les escorter jusqu'à chez Madame Bonbeck.
Diloy le chemineau
Félicie d'Orvillet n'a rien à voir avec les paysans qui cultivent ses terres et ne tient pas à les connaitre.
On ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Alors que Mme D'Orvillet et ses deux enfants vont rendre visite aux pauvres Germain, Félicie préfère rester à la maison.
Cependant, le général, compte d'Alban, frère de Madame d'Orvillet est de retour. Il va pouvoir remettre les idées de Félicie en place.
Toutes ces petites histoires sont courtes (pas les textes originaux) idéals pour une histoire à raconter le soir.
Le mauvais génie :
Edition rouge et or dauphine.
Le livre est déjà plus conséquent. J'ai enfin des livres avec les textes intégrales.
Julien est un bon garçon qui travaille chez les Bonnard. Il garde les dindes. Mais voilà que celles-ci disparaissent, une par çi, une par là. Les bonnard ne tardent pas à comprendre l'entourloupe. Frédéric, leur propre fils, les vole pour les vendre à un prix exhorbitant à Monsieur Georgey, un anglais friand des "Turkeys".
Monsieur Georgey touché pas la gentillesse et l'honnêteté de Julien, lui demande de rentrer à son service. Un dur dilemne pour ce jeune garçon. Accepter l'offre généreuse de l'anglais ou rester chez les Bonnard qu'il apprécie.
Le livre comme beaucoup de la comtesse, est construit comme une pièce de théâtre avec casiment que des dialogues.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Monsieur Georgey avec son franco-anglais superbement hillarent. Et je suis agréablement surprise de mettre souvenu d'autant de passages malgré ma dernière lecture qui datait d'il y a au moins douze ans. J'ai apprécié également, que l'on ne s'attarde pas trop sur la vie de Julien et que l'on passe au récit du devenir de Frédéric.
Une bonne lecture pour les enfants d'environ dix ans.
Jean qui grogne et Jean qui rit
Jean et Jeannot vivent dans un village breton. Trop pauvres et le travail peu abondant en campagne, les force à partir pour Paris retrouver Simon le frère de Jean.
Commence pour eux un voyage inoubliable vers la capitale.
Alors que Jean est la gentillesse même, charmant, enjoué, simple et reconnaissant, Jeannot est tout le contraire. Toujours à se plaindre sur sa condition, sur son manque d'amis, il est désagréable, agaçant et peu amical.
Jean attire de suite la sympathie des gens qui vont l'aider sur son chemin. Au contraire, Jeannot ne satire que l'antipathie et se retrouve vite à reculons.
On retrouve encore les 3 principaux personnages de la comtesse : le gentil, le perfide et le bienfaiteur.
Le tableau devient un peu lassant et pourtant reste atendrissant.
On retrouve ici encore les 3 principaux personnages de la comtesse :
Le gentil, le perfide et le bienfaiteur.
L'ensemble est assez naif mais mignon.
Je m'arrête pour le moment à ce niveau de mon tour d'horizon de la comtesse.
A venir : L'auberge de l'ange gardien
Pauvre Blaise