Suite française - Irène Némirovsky
Publié le 21 Août 2006
La guerre 39-45 décrite par Irène Némirovsky dans le feu de l'action. Le livre se compose de deux parties. Il devait à l'origine en contenir davantage mais les camps de concentration en ont décidé autrement.
La première partie s'intitule "Tempête en juin". Nous sommes à Paris alors que la guerre frappe à sa porte. Jusqu'ici elle n'était pas ressentie mais soudainement et précipitemment c'est la panique et l'exode.
Des milliers de personnes se retrouvent avec famille et biens sur les routes vers la province. Les destins de ces familles se croisent, s'accompagnent et se séparent. L'atmosphère de cet exode évolue au fur et à mesure. On passe d'une insouciance à un véritable égoisme. On ne se contente pas de l'indifférence mais la guerre entraîne également les pires vices.
La deuxième partie s'intitule "Dolce". Elle évoque l'occupation. Les familles dont les proches sont prisonniers se retrouvent à devoir héberger des allemands. L'attitude adoptée et considérée comme convenable est celle du dédin envers les envahisseurs. Sympathiser avec les "boches" devient un scandale.
J'ai tenté tout au long du livre de ne pas juger mais que c'est difficile. J'étais d'ailleurs parfois mitigée sur l'attitude à adopter. J'ai désapprouvé l'indifférence, l'égoisme mais je ne sais pas comment j'aurais réagi dans cette situation. J'ai été choquée par le rapprochement de certaines femmes avec des allemands et pourtant malgré tout, ils restent des êtres humains dotés de sentiments. Ils exécutaient ce qu'on leur demandait de faire, çà ne fait pas d'eux forcément des monstres. De notre côté, nous n'étions pas mieux. En bref, le livre amène à des sentiments vraiment très partagés. Il en ressort un aspect remarquable, c'est le recul de l'auteure (comme le souligne la plupart des lectrices du post d'auféminin) par rapport aux évènements malgré une place en premières loges.
Le côté plus négatif concerne les longueurs du livre. Le nombre de personnages au moment de l'exode n'est pas un plus non plus. J'ai été ennuyée par la lecture de certains passages. Je garde du livre un sentiment de labeur dans la lecture. J'ai parfois eu envie de laisser tomber pour passer à autre chose. C'est dommage car c'est un livre qui mérite plus d'enthousiasme.
Par contre, je vous conseille de ne pas passer outre la préface et les notes de fin, elles sont vraiment intéressantes.
La première partie s'intitule "Tempête en juin". Nous sommes à Paris alors que la guerre frappe à sa porte. Jusqu'ici elle n'était pas ressentie mais soudainement et précipitemment c'est la panique et l'exode.
Des milliers de personnes se retrouvent avec famille et biens sur les routes vers la province. Les destins de ces familles se croisent, s'accompagnent et se séparent. L'atmosphère de cet exode évolue au fur et à mesure. On passe d'une insouciance à un véritable égoisme. On ne se contente pas de l'indifférence mais la guerre entraîne également les pires vices.
La deuxième partie s'intitule "Dolce". Elle évoque l'occupation. Les familles dont les proches sont prisonniers se retrouvent à devoir héberger des allemands. L'attitude adoptée et considérée comme convenable est celle du dédin envers les envahisseurs. Sympathiser avec les "boches" devient un scandale.
J'ai tenté tout au long du livre de ne pas juger mais que c'est difficile. J'étais d'ailleurs parfois mitigée sur l'attitude à adopter. J'ai désapprouvé l'indifférence, l'égoisme mais je ne sais pas comment j'aurais réagi dans cette situation. J'ai été choquée par le rapprochement de certaines femmes avec des allemands et pourtant malgré tout, ils restent des êtres humains dotés de sentiments. Ils exécutaient ce qu'on leur demandait de faire, çà ne fait pas d'eux forcément des monstres. De notre côté, nous n'étions pas mieux. En bref, le livre amène à des sentiments vraiment très partagés. Il en ressort un aspect remarquable, c'est le recul de l'auteure (comme le souligne la plupart des lectrices du post d'auféminin) par rapport aux évènements malgré une place en premières loges.
Le côté plus négatif concerne les longueurs du livre. Le nombre de personnages au moment de l'exode n'est pas un plus non plus. J'ai été ennuyée par la lecture de certains passages. Je garde du livre un sentiment de labeur dans la lecture. J'ai parfois eu envie de laisser tomber pour passer à autre chose. C'est dommage car c'est un livre qui mérite plus d'enthousiasme.
Par contre, je vous conseille de ne pas passer outre la préface et les notes de fin, elles sont vraiment intéressantes.
