Terminus Brocéliande – Renaud Marhic
Publié le 17 Octobre 2012
Christophe
R., étudiant, a disparu. Ses vêtements ont été retrouvés près de l’Hotié de Viviane dans la forêt de Paimpont, supposée Brocéliande. Il laisse un journal intime assez farfelu. Maël Mac’Herig,
détective privé va tenter de retrouver le jeune homme qui d’après son journal est en quête de Linoï, créature fantastique du méta monde dans lequel il pénètre régulièrement.
On débute la lecture sur un procès verbale décrivant la disparition de Christophe R.. Puis le livre alterne enquête de Mac’Hérig et journal intime du jeune homme, jusqu’à ce que le détective pénètre l’univers de Christophe.
Au début, ça démarre mal. J’avais l’impression que l’auteur ne se mettait pas au niveau de la lectrice du soir que je suis. Je me retrouve comme une collégienne à noter le vocabulaire qu’elle ne connait pas. Premier paragraphe et je n’ai malheureusement rien compris. Je manque de vocabulaire et ma lacune est pointée du doigt par l’homme de lettre qu’est sans aucun doute Renaud marhic. J’en ai été un peu vexée et un peu agacée.
Ensuite, le journal intime de Christophe est une corvée. Délire schizophrène d’un jeune complètement disjoncté ou bien le livre est un réel polar fantastique ? Je me suis réconciliée avec le livre vers la moitié de la lecture quand j’ai pris mon parti par rapport au récit du garçon. Monde merveilleux ou hallucinations ?
L’enquête de Maël me plaisait bien, c’est un personnage que j’ai apprécié et c’est grâce à lui si je n’ai pas abandonné au début. La chute finale n’est pas vraiment une surprise mais est assez abrupte. Ca peut ressembler à une fin en queue de poisson pour certains, perso elle me convient.
« Terminus Brocéliande » n’est pas le polar de la décennie, ce n’est pas une lecture fluide, aisée mais ça se laisse lire. Je n’ai pas détesté, je ne regrette pas cette lecture, c’est déjà pas si mal.