Et si on dansait ? Erik Orsenna
Publié le 25 Juin 2012
Après « la grammaire est une chanson douce », « les chevaliers du subjonctif » et « la révolte des
accents », on retrouve à nos nouveaux nos deux héros Jeanne et Tom. Jeanne a grandi, aujourd’hui elle a 16 ans. Elle aime toujours autant les mots. Elle joue les nègres, rédigeant des
devoirs, aidant des personnalités, chefs d’état dans leurs discours. Elle s’intéresse ici à l’importance et la signification de la ponctuation.
Tom son frère a répondu à sa passion de la musique et est devenu musicien. Jeanne planche sur le remplacement de la ponctuation par les signes musicaux.
J’ai apprécié de retrouver Jeanne même si je l’ai trouvé arrogante et gonflante dans ce tome. J’ai trouvé le sujet de la ponctuation assez peu développé au profit des activités de Jeanne. J’ai été en fin de compte intéressée uniquement par les derniers chapitres concernant les mots qui s’étaient emmêlés et qu’il fallait aider à réintégrer leur histoire d’origine.
L’écriture est digne d’Orsenna, toujours aussi poétique, rêveuse. C’est le bon point du livre. Mais sinon il ne m’a pas plus emballé que ça. Peut-être est-il temps de laisser Jeanne vivre sa vie.