Derrière le masque - Louisa May Alcott
Publié le 13 Novembre 2006
Après "les hauts de hurle-vent" d'Emily Bronte qui date de 1847 et qui m'a laissé une impression désagréable, j'ai repoussé ma lecture de "la rose pourpre et le lys" au profit d'un livre de la même époque et du même timbre. "Derrière le masque" de Louisa May Alcott promet d'être un livre sombre, noir. Je connais déjà l'auteure pour ses oeuvres aux personnages féminins revendiquant une forte personnalité et un certain pouvoir (Pour le meilleur, pour le pire et pour l'éternité). Je m'attaque donc à celui-ci avec en tête la remarque de Clem : "On cherche la rapidité". Ici le roman est court, en tenant compte de cette constatation, je pars dans une lecture lente mais qui ne devrait pas traîner ni m'ennuyer.
Les protagonistes :
Melle Muir : La nouvelle gouvernante de Bella Coventry.
Sa mère, Madame Coventry, est invalide.
Gérald, l'aîné est prêt à se fiancer à Julia, sa cousine.
Ned, agacé de vivre aux crochets de son frère attend son départ.
La situation :
Après une maladie qui l'a amenée à quitter Lady Sydney, Jean Muir a préféré entrer au service d'une autre famille pour des problèmes sentimentaux avec le jeune Sydney.
Notre charmante gouvernante est l'exemple de perfection. Elle est aimable, Bonne musicienne et chanteuse, d'une compagnie agréable, délicate. Mais "derrière le masque" apparaît une toute autre femme. Celle-ci est manipulatrice, vicieuse, calculatrice. Elle joue un jeu remarquable au détriment de la fraternité Coventry qui en tombe amoureux.
On ne sait décidement que penser de Jean. Tout au long de l'histoire, c'est un amour, un véritable ange. Mais nous (lectrices/eurs) savons qu'il n'en est rien. Où veut-elle en venir? Qui vise t-elle? Que vise t-elle? J'ai attendu désespérement que tombe le masque et même temps j'ai aimé son jeu. J'aime ce côté "femme manipulatrice", c'est un régal.
L'écriture est une merveille et je la déguste. Je prends le temps et çà me plait. Le langage utilisé est distingué mais sans être dépassé.
Un bon roman et décidément, Louisa May Alcott m'époustoufle dans ce pouvoir féminin.
Quelques extraits qui m'ont plus :
"Demande t-il de la voix soumise qu'adoptent inconsciemment les hommes lorsqu'ils sont malades et soignés par une femme" ( Gérald blessé par son frère, soigné par Jean)
"La dernière scène n'est-elle pas meilleure que la première" (Jean Muir) et je trouve que çà résume vraiment bien le livre.
L'avis de Cuné
Les protagonistes :
Melle Muir : La nouvelle gouvernante de Bella Coventry.
Sa mère, Madame Coventry, est invalide.
Gérald, l'aîné est prêt à se fiancer à Julia, sa cousine.
Ned, agacé de vivre aux crochets de son frère attend son départ.
La situation :
Après une maladie qui l'a amenée à quitter Lady Sydney, Jean Muir a préféré entrer au service d'une autre famille pour des problèmes sentimentaux avec le jeune Sydney.
Notre charmante gouvernante est l'exemple de perfection. Elle est aimable, Bonne musicienne et chanteuse, d'une compagnie agréable, délicate. Mais "derrière le masque" apparaît une toute autre femme. Celle-ci est manipulatrice, vicieuse, calculatrice. Elle joue un jeu remarquable au détriment de la fraternité Coventry qui en tombe amoureux.
On ne sait décidement que penser de Jean. Tout au long de l'histoire, c'est un amour, un véritable ange. Mais nous (lectrices/eurs) savons qu'il n'en est rien. Où veut-elle en venir? Qui vise t-elle? Que vise t-elle? J'ai attendu désespérement que tombe le masque et même temps j'ai aimé son jeu. J'aime ce côté "femme manipulatrice", c'est un régal.
L'écriture est une merveille et je la déguste. Je prends le temps et çà me plait. Le langage utilisé est distingué mais sans être dépassé.
Un bon roman et décidément, Louisa May Alcott m'époustoufle dans ce pouvoir féminin.
Quelques extraits qui m'ont plus :
"Demande t-il de la voix soumise qu'adoptent inconsciemment les hommes lorsqu'ils sont malades et soignés par une femme" ( Gérald blessé par son frère, soigné par Jean)
"La dernière scène n'est-elle pas meilleure que la première" (Jean Muir) et je trouve que çà résume vraiment bien le livre.
L'avis de Cuné
