La lignée - Guillermo Del Toro et Chuck Hogan

Publié le 29 Septembre 2016

La lignée - Guillermo Del Toro et Chuck Hogan

J’apprécie Guillermo Del Toro en tant que réalisateur et producteur. J’avais aimé les films tels que Le labyrinthe de Pan, Crimson Peak, l’échine du diable, don’t be afraid of the dark, mama, l’orphelinat…

C’est pourquoi lorsque je suis tombée sur un livre avec en grosses lettres « Guillermo Del toro » comme auteur, je n’ai pas hésité, je l’ai pris. Le titre, « la lignée » et le résumé étaient du détail. La quatrième de couverture était de toute façon particulièrement alléchante.

Un boeing 767 atterrit au JFK airport. Il s’arrête subitement sur le parcours jusqu’à sa porte de débarquement. Tous les hublots se ferment, les lumières s’éteignent, plus aucune communication, les portes se ferment et se bloquent. L’alerte est envoyée au centre de contrôle et prévention épidémique. Docteur Ephraim Goodweather arrive pour investiguer.

Je m’attendais à un livre mystérieux, mystique. Un Boeing qui s’éteint entièrement en quelques minutes. Que s’est-il passé pendant ces quelques minutes entre l’atterrissage et la perte de communication ? Je me retrouve finalement à lire une histoire de vampire. Pas le vampire ténébreux dans le style de Twilight, le beau gosse mystérieux un poil bad boy, fantasme de toutes les filles. Non, on affaire ici au véritable vampire bien sombre, méchant, le prédateur, l’exterminateur. Ok pourquoi pas ? Allons-y.

Mais il en ressort que Guillermo Del toro est plus en train d’écrire un script à la place d’un livre (je découvre par ailleurs qu’il a en effet tourné une série dérivée de sa trilogie, oh quelle surprise !). Il donne bien trop de détails et nous enlève notre liberté d’imagination. L’histoire est trop longue, trop lente avec trop de suspense, trop de questions en sus. Il en résulte une histoire ennuyeuse. Del Toro nous impose sa vision and nous ne laisse pas notre indépendance en tant que lecteur. Mr Del Toro, nous ne sommes pas en train de regarder un de vos films, c’est un livre et l’avantage des mots est justement que l’on ne nous impose pas d’images, nous sommes libres d’imaginer nos propres images.

La notion du vampire n’est pas celle que j’attendais. J’espérais quelque chose de plus vicieux, insidieux. Or on nous décrit le vampire comme un virus colonisant le plus de victimes possible. Le maitre veut dominer le monde mais nous faisons face à une incohérence que nous rencontrons souvent dans les histoires de zombie. Quand toutes les personnes sont infectées, comment ces zombies vont-ils se nourrir si le garde manger est vide ? C’est pourquoi je trouve que la contagion massive décrite dans le livre n’est pas souhaitable et j’aurais préféré quelque chose de plus vicieux. Je suis en lecture du deuxième tome et ça reste toujours très longuet. On verra bien par la suite si je trouve mon bonheur.

Rédigé par Majanissa

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G
bah, je passe !
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